Une délégation du GART représentée par son président Louis Nègre, a échangé le 26 novembre dernier avec Rodolphe Gintz, directeur général des infrastructures, des transports et des mobilités (DGITM), accompagné de Floriane Torchin, directrice des transports ferroviaires et fluviaux et des ports.
Cet échange a permis de dresser un panorama des propositions portées par le GART pour renforcer le modèle économique des Autorités organisatrices de la mobilité (AOM), notamment dans le cadre du projet de loi de finances 2025, et des difficultés économiques rencontrées par les Autorités organisatrices de la mobilités locales et régionales.
Répondre à l’urgence environnementale nécessite un choc d’offre indispensable pour favoriser le report modal, mais impose aussi de décarboner les flottes de véhicules de transport public. Or, ces ambitions se traduisent par un mur d’investissement auquel les sources actuelles de financement des AOM ne peuvent répondre à elles seules. Les élus du GART ont alerté Rodolphe Gintz sur les risques de ralentissement de la transition écologique, avec des exemples concrets pour les politiques locales de mobilité : risque d’annulation ou de report d’achat de matériels roulants, conséquences négatives sur le tissu économique local…