Depuis le 1er juin 2024, vous occupez le poste de directeur général du GART. Dans quel état d’esprit s’inscrit votre prise de fonction ?
Ce n’est pas sans une certaine émotion que j’endosse cette nouvelle fonction au sein du GART que j’ai rejoint en 2002… Mes premières pensées vont vers mon prédécesseur, Guy Le Bras, qui a tant donné ces 14 dernières années pour porter haut la parole des Autorités organisatrices de la mobilité (AOM) et agir à leur côté pour leur permettre de disposer de moyens juridiques et financiers adaptées à leurs politiques ambitieuses en matière de déplacements du quotidien. Je remercie également Louis Nègre, président du GART et les administrateurs pour la confiance qu’ils me témoignent. Je tâcherai de représenter au mieux cette institution et je sais pouvoir m’appuyer sur une équipe permanente solide et motivée pour m’accompagner dans l’exercice de mes missions.
Quels axes souhaitez-vous développer en tant que directeur général ?
Au côté des élus du GART, de l’équipe permanente et de l’ensemble de nos adhérents, je m’inscris dans une certaine continuité, au service des orientations stratégiques définies par le Conseil d’administration, avec la volonté de poursuivre l’adaptation du GART aux nouveaux enjeux et défis que nous impose la lutte contre le réchauffement climatique.
Les changements organisationnels que je serai amené à apporter se feront en concertation avec le président du GART et en étroite collaboration avec l’équipe permanente dont la qualité de l’expertise n’est plus à démontrée. Ma volonté, en tant que directeur général, est de structurer l’action opérationnelle de notre association autour de plusieurs grands principes et objectifs :
- s’appuyer sur la diversité des adhérents de notre association qui réunit à la fois les AOM locales et les Régions pour renforcer le GART comme association référente en matière d’intermodalité ;
- élargir le nombre d’adhérents du GART en portant notamment une attention particulière aux communautés de communes ayant pris la compétence « Mobilité ». En rassemblant davantage, nous augmenterons notre capacité d’influence pour une meilleure prise en considération des intérêts des collectivités en charge des politiques publiques de mobilité au sein des instances gouvernementales et parlementaires ;
- continuer à assurer une présence régulière du GART dans les territoires, en proximité immédiate avec les AOM ;
- renforcer notre rôle en matière de partage des bonnes pratiques et de prospective en nous appuyant sur le dynamisme des directeurs transports des AOM adhérentes.
Le GART entretient des relations étroites avec les acteurs de la mobilité durable. Quel message souhaitez-vous leur adresser ?
La dimension partenariale fait partie intégrante de l’ADN du GART. Nous entretenons des relations historiques avec un certain nombre de partenaires. La construction du GIE Joubert, auquel j’ai participé en 2012, a permis de créer des liens forts avec plusieurs associations d’élus et de collectivités. Je pense notamment à la FNAU, France urbaine et à Intercommunalités de France avec qui nous travaillons quotidiennement. Le Pôle Joubert est un moyen privilégié de partager l’information et d’avoir des prises de position coordonnées qui sont essentielles sur les sujets que nous portons.
Par ailleurs, le GART, sous la volonté de son président Louis Nègre, a, depuis plusieurs années, souhaité élargir le cercle de nos interactions. Le 15 mai dernier, la création d’un comité des parties prenantes par le GART témoigne ainsi de notre volonté d’associer largement pour peser collectivement et ainsi prioriser la mobilité dans le cadre de la transition écologique.
C’est également dans cet esprit que j’entretiendrai, comme mon prédécesseur, des liens avec l’UTP car je suis très attaché au modèle français qui repose sur une articulation gagnant-gagnant entre AOM et opérateurs de transports.
Je me réjouis de pouvoir participer, avec l’UTP, à l’organisation de deux évènements majeurs pour le secteur de la mobilité : les RNTP et l’European Mobility Expo dont la prochaine édition aura lieu du 1er au 3 octobre prochains à Strasbourg.
L’esprit collaboratif sera donc un axe majeur de ma méthode et je le porterai dans le cadre de mes missions auprès des services de l’État et des organisations qui composent l’écosystème de la mobilité.