Du 7 au 9 juin 2022, tous les acteurs du transport public et de la mobilité durable se retrouveront à l’European Mobility Expo. Organisé à Paris Expo Porte de Versailles par le GIE Objectif transport public, le GART et l’UTP, cet événement réunira plus de 200 exposants français, européens et internationaux. Au cœur du salon, les participants pourront assister à des conférences gratuites et en accès libre, organisées par le GART et l’UTP, sur les grands enjeux du secteur : quelle politique générale de mobilité pour la prochaine mandature en France ? Quels financements européens pour les infrastructures de transport ? Quelles solutions techniques en matière de transition énergétique ? Quelles mobilités pour les jeunes et les seniors ? etc.
7 JUIN 2022
11h30- 12h30
Conférence inaugurale (partie 1) : les attentes des acteurs de la mobilité durable pour le prochain quinquennat
- Marie-Ange Debon, présidente de l’UTP et présidente du directoire de Keolis
- Louis Nègre, président du GART
12h30 – 13h15
Conférence inaugurale (partie 2) : mobilité durable, quels enjeux pour les territoires ?
- David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie premier-adjoint au maire de Paris
- Arianna Censi, adjointe au maire de Milan en charge de la mobilité et des transports
- Marc Delayer, vice-président de l’UTP & directeur général des Transports publics du Choletais, AGIR
- Alexandre Gallo, PDG, DB Cargo France
- Nuria Gorrite, présidente du conseil d’État du canton de Vaud
14h15 – 15h45
Présidence française de l’Union européenne : quelles ambitions pour la mobilité durable en général et les transports publics et ferroviaires en particulier
Green deal européen, paquet « Fit for 55 », révision du règlement RTE-T, directive ITS… Les initiatives européennes en matière de transports sont nombreuses et concernent des domaines variés. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit notamment de préserver l’environnement et de lutter contre le changement climatique. En janvier dernier, la France a pris la présidence française de l’Union européenne. Cinq mois plus tard, peut-on déjà dresser un premier bilan ? Comment cette présidence française aura-t-elle contribué à promouvoir une mobilité durable et intelligente ? Avec quelles ambitions pour la mobilité durable ? Les intervenants évalueront notamment comment la présidence française de l’Union européenne aura permis de faire reconnaître, au niveau européen, l’importance des transports publics urbains et ferroviaires.
- Jérôme Brouillet, secrétaire général adjoint, Secrétariat général aux affaires européennes (SGAE)
- Karima Delli*, députée européenne & présidente de la commission des Transports, Parlement européen
- Christophe Fanichet, PDG, SNCF Voyageurs
- Catherine Guillouard, PDG, RATP
- Thierry Mallet, vice-président de l’UTP & PDG de Transdev
- Mohamed Mezghani, secrétaire général, UITP
- Louis Nègre, président du GART
16h – 17h30
Prochaine mandature en France : quelles politiques de mobilité face aux crises ?
Les services publics de mobilité sont ancrés dans la société et dans la vie quotidienne de nombreux Français. En sillonnant les villes, en créant des liens entres les agglomérations et les régions, ils offrent des solutions de déplacement à chacun et sur tout le territoire. De fait, ces services concourent à la cohésion sociale et territoriale, mais également au défi écologique. Les crises, sanitaire et énergétique, ont fortement impacté ce secteur qui espère être reconnu à la hauteur de ses atouts pour la société, le développement économique et l’environnement. Quelle place le(a) futur(e) président(e) de la République accordera-t-il(elle) à notre secteur au cours du prochain quinquennat ? Cette table ronde sera l’occasion de mettre en lumière les grandes orientations de cette nouvelle mandature en matière de mobilité durable.
- Sylvie Charles, vice-présidente de l’UTP & directrice de Transilien, SNCF Voyageurs
- Marie-Ange Debon, présidente de l’UTP & présidente du directoire de Keolis
- Franck Dhersin, président, Hauts-de-France Mobilités
- François Durovray, président, département de l’Essonne
- Didier Mandelli, vice-président de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, Sénat
8 JUIN 2022
10h – 11h
Transition énergétique : introduction de Jean-Marc Jancovici
L’ingénieur spécialiste de l’énergie et du climat exposera son analyse de la crise écologique, et présentera le chemin à prendre pour réduire nos émissions de CO2.
11h – 12h
Transition énergétique : enjeux et solutions techniques
Le secteur des transports publics a largement démontré son dynamisme dans la transition énergétique, comme en atteste la baisse continue de la part du diesel dans les flottes de matériel roulant.
Pour autant, cette mutation ne s’opère pas sans de nombreuses incertitudes :
- Quelles sont les retours d’expériences de bus électriques, de leur exploitation à leur remisage ?
- Pourquoi tant de réserves de la part des pouvoirs publics vis-à-vis du BioGNV et des biocarburants ?
- Quelles sont les perspectives pour les véhicules à hydrogène et à quel horizon ?
S’il est coutume de dire qu’il revient à chaque territoire de définir la ou les énergies adéquates pour sa flotte de bus ou de locomotives, quelles sont les marges de manœuvre réelles des Autorités organisatrices de la mobilité et des opérateurs ?
- Arrigo Giana, CEO ATM, chairman of Agens, Italian Association representing TP
- Édouard Hénaut, directeur général France, Transdev
- Lucie Petersen, head of european rail affairs, UITP/VDV
- Bernard Soulage, président du Conseil scientifique du GART
- Yann Tréméac*, chef-adjoint de service transports et mobilités, ADEME
12h – 13h
Transition énergétique : quels financements ?
La transposition de la directive européenne dite « véhicules propres » est venue renforcer les obligations faites aux réseaux de transport public de renouveler une part de leurs flottes par des véhicules à faibles émissions. La question du financement de cette transition énergétique est pourtant rarement abordée. Devant le risque que les réseaux soient contraints de laisser vieillir leurs véhicules faute de moyens suffisants pour les remplacer par des véhicules certes moins polluants mais aussi plus chers, quelles aides espérer de la puissance publique ? Les subventions à la transition vers les seules énergies électrique ou hydrogène peuvent-elles être suffisantes quand une grande partie des réseaux urbains comme régionaux ne peut y prétendre ? Le soutien au rétrofit est-il une voie suffisamment explorée pour limiter les dépenses ? Cette table ronde permettra d’étudier les solutions pour préserver l’équilibre économique des transports publics sans compromettre leur mission de service public et leur mutation énergétique.
- Frédéric Baverez, directeur exécutif groupe France de Keolis & PDG d’Effia
- Hervé Beccaria, directeur général de la Régie des transports métropolitains (RTM), AGIR Transport
- Charles-Éric Lemaignen, vice-président grands équipements, connexions métropolitaines et parkings en ouvrage, Orléans Métropole
- Serge Reynaud, directeur de business unit France/Suisse, RATP Dev
- Christine Seguinau, conseillère régionale, région Nouvelle-Aquitaine
14h – 15h
Multimodalité : comment répondre à une demande polymorphe ?
Par sa capacité à transporter un grand nombre de voyageurs, le transport public est la colonne vertébrale du système de mobilité durable. Il est complété par des offres de mobilité individuelle partagée, tantôt publique, tantôt privée, notamment pour les zones à faible densité de population. Afin de répondre au mieux à cette demande multimodale, le MaaS doit permettre une meilleure articulation de la palette de modes en intégrant toutes les solutions. Par ailleurs, la multimodalité ne deviendra facilement accessible que si l’achat, le paiement et l’accès aux services répondent à des normes communes, avec, en toile de fond, la question de l’ouverture des données. Cette table ronde permettra d’évoquer les meilleures solutions pour que la mobilité de demain reste facilement accessible à tous et simple d’utilisation.
- Éric Alix, PDG, RATP Smart Systems
- Annelise Avril, directrice du marketing, de l’innovation et des nouvelles mobilités, Keolis
- Claire Baritaud, sous-directrice de Multimodalité Innovation Numérique et des Territoires (MINT) et coordinatrice de l’Agence de l’innovation pour les transports (AIT)
- Florian Maitre, vice-président en charge des déplacements, de l’intermodalité et du projet de territoire, communauté d’agglomération Grand Lac
- François Rage, président, syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération Clermontoise
- Julien Réau, directeur Innovation France, Transdev
- Françoise Rossignol, vice-présidente en charge de la mobilité et des transports, communauté urbaine d’Arras & présidente du Club des villes et territoires cyclables et marchables
15h15 – 16h15
Mobilité des jeunes et des séniors : à populations spécifiques, réponses adaptées ?
La reconquête de la clientèle après le choc de la crise sanitaire est un enjeu majeur des réseaux de transport urbains et régionaux. Deux catégories de voyageurs font l’objet d’une attention particulière car elles sont l’une et l’autre à un moment charnière dans l’évolution de leur mobilité. En premier lieu, les jeunes, usagers des transports publics au cours de leur scolarité, dont l’entrée dans la majorité pose nécessairement la question de passer le permis de conduire. Ensuite les seniors, qui sont très attachés à leur voiture, vecteur de liberté, et qui, à un certain moment de leur vie, risquent de devoir y renoncer. Comment faire en sorte que les transports publics et les modes actifs s’imposent à ces populations comme la solution optimale pour leurs déplacements actuels comme futurs ? Sûreté, sécurité, pouvoir d’achat, praticité responsabilité sociétale : de quels arguments la mobilité durable dispose-t-elle pour répondre à leurs attentes distinctes mais aux solutions parfois convergentes ?
- Olivier Astolfi, directeur général de Régie Lignes d’Azur à Nice, AGIR Transport
- Pascal Berteaud, directeur général, Cerema
- Eric Chareyron, directeur prospective, modes de vie et mobilité dans les territoires, Keolis
- Patrick Hatzig, vice-président en charge des mobilités, Métropole du Grand Nancy
- Delphine Nathan, directrice marketing et commercial, RATP
- Jean-Jacques Stoter, vice-président en charge de la mobilité, accessibilité et aménagement de l’espace, communauté de communes Somme Sud-Ouest
- Kristoffer Tamsons, regional minister for Transport, région Stockholm
9 JUIN 2022
9h – 10h30
Infrastructure de transports : quels financements européens ?
Que ce soit par le biais d’appels à propositions ou d’instruments financiers innovants, que ce soit dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), des fonds structurels, de la Facilité pour la Reprise et la Résilience ou de la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Union européenne est devenue un partenaire financier, souvent incontournable, pour de nombreux projets d’infrastructures de transport. Alors même que s’est récemment ouverte la nouvelle période de programmation budgétaire 2021-2027, quels sont ces instruments de l’Union européenne en faveur des infrastructures de transport ? Comment s’articulent-ils et quelles sont les conditions clés pour en bénéficier ? Les intervenants de cette table ronde débattront des différents outils de soutien aux infrastructures et des prérequis pour en bénéficier.
- Hervé Le Caignec, président, LISEA
- Alain Quinet, directeur général exécutif stratégie et affaires corporate de SNCF Réseau & vice-président de l’EIM
- Herald Ruijters, directeur investissement, transport innovant et durable, DG MOVE, Commission européenne
- Annemie Turtelboom, membre de la Cour des Comptes européenne et Rapporteur sur « Le cadre de l’UE relatif aux grands projets d’infrastructures de transport », Cour des Comptes européennes
10h45 – 12h15
Ouverture à la concurrence en Europe : bilan et perspectives ?
Au sein de l’Union européenne, la plupart des pays ont ouvert leur marché du transport ferroviaire à la concurrence. Aujourd’hui, les résultats se révèlent très positifs, qu’il s’agisse de d’offre, de la demande, de la qualité du service ou encore de réduction des coûts. En France, la loi « Pour un nouveau pacte ferroviaire » de juin 2018 a donné le tempo de l’ouverture du marché du transport ferroviaire à la concurrence tant pour les services commerciaux que pour les services conventionnés. Quatre ans plus tard, où en est l’ouverture à la concurrence dans notre pays ? À la lumière des différentes expériences européennes, que peuvent attendre les voyageurs, les entreprises ferroviaires et plus globalement, l’ensemble du secteur, de cette ouverture à la concurrence ? Et quelles sont les conditions nécessaires à sa réussite ?
- Grégoire de Lasteyrie, vice-président et délégué régional spécial aux mobilités durables, Île-de-France Mobilités
- Jean-Luc Gibelin, vice-président mobilités pour tous et infrastructures de transports, région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
- Antoine Grange, directeur Europe, groupe Transdev
- Katarzyna Szyszko, policy officer au sein de l’unité espace ferroviaire unique européen, DG Move
- Laurence Daziano, directrice stratégie et juridique, TGV Intercités (SNCF Voyageurs)
- Patrick Vieu, vice-président, Autorité de régulation des transports (ART)
* en attente de confirmation
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– Questions à Louis Nègre, président du GART
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