Des VLS dans tous les types de collectivités
Les vélos en station et l’autopartage en station sont les types de véhicules en libre-service les plus répandus, mais les trottinettes et les vélos en free-floating sont eux aussi présents dans tous les types de territoires. L’autopartage sans stations et les scooters en free-floating ne sont en revanche présents que dans les plus grandes intercommunalités.
Des modalités d’encadrement différentes pour chaque type de VLS
Les vélos en libre-service en station sont opérés dans le cadre d’une délégation de service public (DSP) ou d’un marché public. Pour les vélos, trottinettes et scooters en free-floating, c’est le plus souvent le régime de l’autorisation d’occupation temporaire du domaine public qui prime : un ou plusieurs opérateurs sont autorisés à opérer un service à condition de respecter un certain nombre de règles fixées par la collectivité. Les services d’autopartage, avec et sans stations, sont quant à eux dans des situations très variées suivant les territoires : DSP, régie, marché public, autorisation, parfois combinées avec un label ou une charte.
Une intégration multimodale limitée
À l’exception des vélos en station, les véhicules en libre-service sont en général faiblement intégrés avec les transports collectifs des territoires sur lesquels ils sont présents. L’enquête a toutefois permis de recenser plusieurs cas de tarification combinée ou d’accessibilité via l’application de transport collectif des services en free-floating.
Des services souvent intercommunaux
Plus de la moitié des services recensés, tous types de véhicules en libre-service confondus, sont présents dans plusieurs communes de l’intercommunalité. Pour près d’un quart d’entre eux, ils sont mêmes présents dans six communes différentes ou plus.
Des outils de régulation du stationnement et de la circulation développés spécifiquement pour le free-floating
Les trottinettes, vélos et scooters en free-floating présentent des enjeux nouveaux de gestion de l’espace public dans la mesure où la technologie proposée permet de terminer sa course n’importe où. Pour que ces services ne gênent pas les autres usagers de l’espace public, environ 80% des collectivités interrogées ont mis en place un système de « semi-floating », c’est-à-dire des zones dédiées en dehors desquelles il est interdit de terminer sa course. Les collectivités sont également nombreuses à avoir mis en place des zones de limitation de la vitesse ou des zones d’interdiction du stationnement ou de la circulation.
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